Celui-ci représente la tenue des citadines du Pays de Retz des années 1900 à la mode dite « parisienne ». Il a pu être reproduit grâce à des photos de famille de nos adhérents, d'anciennes toilettes du Musée du Pays de Retz et de collections privées.
L'ensemble de la toilette se compose d'une jupe ample à plis goderons à l'arrière et de plis plats sur l'avant et les côtés (5m de tour de jupe), ainsi que d'un simple caraco largement ouvert à l’avant agrémenté d'une guimpe blanche. De plus, les citadines pouvaient être vêtues d'un châle garni de dentelle épinglé sur le caraco (à 3 plis), et d'un tablier composé d'une grande bavette baleinée, le bas est à bord droit à plis accordéons, le tout ajusté à la taille et épinglée aux épaules.
Le noir est à la grande mode ! Mais une touche de couleur est apportée pour le tablier : le violet (sources Musée du Pays de Retz et les vitraux de l’Eglise de St Michel).
Celui-ci représente la tenue des hommes du Pays de Retz des années 1900 dite de dimanche. Il a pu être reproduit grâce à l’aide du Musée du Pays de Retz.
La tenue se compose d'une chemise à grand plastron, avec un faux col amidonné tenu par deux boutons de col. Une cravate noire, sous le col. Par-dessus, un petit gilet à la mode du Pays de Retz : col montant avec 3 surpiqûres, double rangée de boutons, tissus broché et revers de col boutonné. Un pantalon noir complète ce costume.
Ce costume vient accompagner les costumes des citadines.
Ce costume est une reconstitution d’une tenue dite de paysanne du Pays de Retz des années 1850. Le musée du Pays de Retz nous a beaucoup aidé pour cette reconstitution.
Il se compose d'une longue et ample jupe et d'un gilet de laine lacé porté sur une longue chemise de corps. Les femmes portent un ample tablier (avec ou sans bavette) avec de grandes poches recouvrant une grande partie de la jupe. Elles portent une Câline de travail sur leurs cheveux tirés en chignon. Les femmes portaient des manchons pour aller travailler au champ. Le marron, le violet et le bleu étaient des couleurs très utilisées sur notre commune (sources Musée du Pays de Retz et les vitraux de l’Eglise de St Michel).
Le costume des jeunes filles est identifiable par sa couleur bleue.
Ce costume est une reconstitution d’une tenue dite de paysanne du Pays de Retz des années 1820-50. Les paysans « Paydrets » s’habillaient à cette époque avec les restes des tenues des Chouans Paydrets et du Poitou.
La tenue se compose d'un pantalon dit braie (culotte étroite serrée aux genoux), une chemise de lin, d’une large ceinture de flanelle et des guêtres.
Le costume de fillette aussi appelé costume de travail se compose d'une jupe bleu à rayures, d'un tablier bleu et d'une large chemise blanche ornée d'un mouchoir à carreau, elle peuvent porter également un petit gilet lacé de couleur sombre pour les jours plus frais. De plus les enfants sont coiffé soit d'une caline de travail, soit d'un bonnet.
Les garçons portent quant à eux le costume d'écolier du Pays de Retz : un pantalon court couleur sombre avec de grosses chaussettes hautes, d'une chemise blanche avec un mouchoir à carreau autour du cou.
Il s'agit d'une coiffe du pays de Retz, composée d'un carré de tulle (brodé ou non), auquel est cousu :
- sur le devant, la passe garnie de dentelle
- sur l'arrière, un "dalais" plat
- le fond de la coiffe peut être brodé pour les coiffes de mariées, ou simple.
L'ensemble est fortement amidonné et il est procédé au "paillage" et au repassage pour lui donner sa forme.
Le paillage consiste à confectionner de minuscules plis selon un dessin précis, à l'aide de pailles (aiguilles métalliques de très fin millimètre - 0,7mm) en les intercalant dessus et dessous le tissus en suivant la ligne de coeurs. Pour ce travail, la coiffe une première fois repassée et pliée en deux, est épinglée sur un support molletonné.Le repassage maintiendra ce plissé et finalisera la forme de la coiffe. Ces opérations prennent 3 à 4 heures, l'humidité est notre pire ennemie.
Nous suivons des stages pour apprendre et comprendre l'art de les remodeler.
Toutes les coiffes portées par les danseuses sont des coiffes authentiques, données par nos familles. Elles ont 100 ans ! D’où les petits trous et légères imperfections
Celle-ci pourrait également être appelée l'entre-deux coiffe.
La câline a été présente dans les années 1850, c'est à dire après la grande coiffe à battant (1800) et avant la petite coiffe paillée (1920), elle représente donc la réduction de la grande coiffe avec un très grand fond pour devenir la petite coiffe paillée. La câline était très présente par chez nous, mais à Pornic la grande coiffe à battant fut présente beaucoup plus longtemps laissant même de côté la câline. Elle est faite d'une simple toile de coton.
Toutes les câlines portées sont des copies de celle du musée du Pays de Retz
C'est une "coiffe" de travail que portaient les femmes de la campagne. Celui-ci est composé d'une toile de coton relativement légère entouré d'une dentelle et garde comme caractéristique la presence de deux pants à l'arrière qui étaient relevé en permanence sur l'arrière de la tête. Contrairement à ce que nous faisons (Afin que les enfants portent le costume de travail au complet) ce n'était jamais porté par les enfants, ceux-ci étaient tous tête nue. Les filles portaient la coiffe uniquement à partir de leur communion (passge de l'enfance à l'age "adulte").